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  1. >l'université Paris-Saclay a voulu vérifier jusqu'à quel point une transition vers une économie fondée sur l'hydrogène pouvait être une alternative propre aux combustibles fossiles. Pour cela, les chercheurs ont utilisé plusieurs scénarios de transition jusqu'à 2100, en fonction, entre autres, des fameuses couleurs de l'hydrogène, et publié leur étude, intitulée Climate benefit of a future hydrogen economy, en novembre 2022. « Selon l'un des derniers rapports du GIEC, qui prend en compte les émissions de carbone cumulées depuis le début de l'ère industrielle, il ne nous reste plus qu'un total de 900 milliards de tonnes de CO2 à émettre dans l'atmosphère d'ici 2100 si nous voulons que le réchauffement se situe en dessous de 2 degrés Celsius. Or une économie partiellement à base d'hydrogène vert permettrait d'éviter de rejeter un tiers de ce total », souligne Didier Hauglustaine, directeur de recherche au laboratoire sciences du climat et de l'environnement à l'université Paris-Saclay. En effet, sur la période 2030-2100, l'usage d'hydrogène vert entraînerait une réduction de 331 milliards de tonnes de CO2 émises dans l'atmosphère. Mais à certaines conditions. D'abord qu'il n'y ait pas de fuites, lors de la production, du transport, du stockage et de l'utilisation. Ce sont en effet autant de dangers, puisque libéré, l'hydrogène affecte d'autres molécules, dont celles des gaz à effet de serre, dont il augmente en outre le potentiel de réchauffement... Autre contrainte : que la consommation d'hydrogène, et donc la production, augmente de près de huit fois entre 2020 et 2050 par rapport aux niveaux constatés en 2017... Ce qui implique aussi des productions d'énergies renouvelables (pour activer l'électrolyse) trois fois supérieures au parc mondial actuel, uniquement pour produire cet hydrogène. « Compte tenu des avantages pour le climat, cela vaut la peine d'essayer, assure le chercheur, en particulier dans les secteurs difficiles à décarboner, comme l'industrie lourde, le transport (trains, navires de commerce, avions) pour viser un usage, en 2050, qui correspondrait à 20 % de l'énergie totale nécessaire à l'économie. » Il s'agit donc d'introduire l'hydrogène, vert, de préférence, dans le nouveau mix énergétique, tout en gérant l'ensemble des contraintes.
    https://www.latribune.fr/entreprises-...toutes-les-cartes-en-main-955200.html
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  2. Improprement appelées terres rares, ces métaux sont en fait aussi abondants que le nickel ou le cuivre mais beaucoup plus dispersés.

    des travaux ont montré qu’en nano-structurant des particules contenant des éléments simples et largement disponibles comme le fer, le cobalt et le carbone, il est possible d’obtenir des propriétés magnétiques rivalisant avec celles d’aimants permanents élaborés à partir de métaux rares. L’objectif de réduction de l’utilisation des terres rares est également à portée de main pour d’autres fonctions comme la catalyse en développant de nouveaux catalyseurs bimétalliques à base d’éléments de transition ou pour les accumulateurs alcalins avec la conception de nouveaux matériaux d’anodes sans terres rares, plus légers et résistant bien à la corrosion.

    La seconde piste est celle du recyclage des objets existants pour récupérer les précieux éléments qu’ils contiennent. Aujourd’hui, on peut considérer comme des mines hors sol les montagnes de déchets technologiques produits par nos sociétés. Extraire et recycler les métaux qui les composent pour pouvoir les réinjecter dans l’économie représente un enjeu considérable sur le plan technologique.

    C’est aussi une voie prometteuse pour s’affranchir des gisements miniers et de leurs contraintes géographiques et environnementales. Ainsi, des industriels européens et japonais se sont lancés dans des filières de valorisation en recyclant les aimants permanents contenus dans nos produits high-tech (disques durs d’ordinateurs, haut-parleurs, petits moteurs électriques) mais également pour d’autres filières comme les batteries nickel-métal hydrure (NiMH), les lampes à fluorescence ou encore les poudres de polissage des verres. Ces procédés devront toutefois rester suffisamment abordables et respectueux de l’environnement pour être viables et compétitifs vis-à-vis de la production minière.
    https://lejournal.cnrs.fr/billets/les-terres-rares-et-apres
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